Depuis le moment où j'ai rejoint le parti ECOLO en juin 2010, je dois bien avouer que j'ai mordu à pleines dents à "l'hameçon politique" et que ma motivation à m'engager davantage dans les combats menés par le parti vert n'a fait que croître au fil du temps. Même si je ne suis pas toujours d'accord avec tout (ça serait trop beau...et trop facile!), cette motivation s'articule autour de trois axes principaux:
1) L'éthique et la manière de faire de la politique.
Evoluant au sein d'ECOLO depuis maintenant un peu plus de deux ans, j'ai pu réaliser à quel point les valeurs d'éthique et de contrôle démocratique des décisions prises se retrouvent dans les gênes vertes. Au niveau des pratiques politiques, à titre d'exemple, ECOLO est le seul à promouvoir le décumul des mandats ou la limitation dans le temps de l'exercice d'un mandat public (deux législatures consécutives maximum par niveau de pouvoir). En outre, les nominations d'administrateurs ECOLO pour les intercommunales ou autre organe public sont réalisées par un jury de sélection ad hoc et ensuite validées par un vote des membres réunis en AG. Ces règles représentent pour moi une dimension fondamentale de l'action politique et de la bonne gestion du bien public.
2) La modification de nos modèles économiques et financiers.
Ingénieur commercial de formation et cadre dans une entreprise industrielle, je me rends depuis quelque temps compte que notre modèle économique ne peut plus continuer en l'état. Que ce soit au niveau de l'exploitation des matières premières ou de la mondialisation débridée qui engendre une pression parfois intenable et des délocalisations souvent injustes, nous arrivons clairement à la fin d'un cycle. Il est donc urgent d'axer nos politiques économiques sur le développement durable, la production et l'entreprenariat local. De même, les marchés financiers doivent être davantage régulés afin de les recentrer sur leur activité première: le financement des entreprises, et non la spéculation à court terme.
3) L'amélioration de la structure fédérale belge et la lutte contre le nationalisme.
ECOLO m'a toujours semblé être le plus proche des idées rassembleuses défendues par BPlus (asbl que je préside depuis 2007 et qui oeuvre au rapprochement entre Flamands, Wallons et Bruxellois) avec des propositions telles que la circonscription électorale unique ou l'introduction de listes bilingues pour les élections régionales bruxelloises. De plus, via leur étroite collaboration avec Groen, les verts montrent bien que jeter des ponts de part et d'autre de la frontière linguistique est bien plus utile et efficace que d'ériger des murs. Durant les dernières négociations institutionnelles, les liens forts unissant ECOLO et Groen ont par ailleurs, de l'avis unanime de tous les participants, permis de débloquer de nombreux dossiers et points de friction.
L'ensemble de ces défis ainsi que la passion que j'ai pour la politique depuis mon adolescence m'ont poussé à m'engager également au niveau local et j'aurai donc le plaisir de figurer à la 13e place sur la liste ECOLO-Groen à Ixelles.
Je suis en effet convaincu que de nombreuses décisions prises au niveau communal peuvent avoir un impact important sur le quotidien de nos concitoyens. Il suffit de penser aux politiques menées par le CPAS, à l'enseignement communal, à la mobilité, à la propreté de la voirie ou encore au travail de la police pour s'en convaincre.
Voici le programme et la liste complète d'ECOLO pour Ixelles:
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