tag:blogger.com,1999:blog-48521930808950256052024-03-14T02:30:25.373-07:00Une autre Belgique est possible!Boîte à idées socio-économiques, communautaires et politiques de Gilles Vanden BurreGilles Vanden Burrehttp://www.blogger.com/profile/10638429763367717796noreply@blogger.comBlogger65125tag:blogger.com,1999:blog-4852193080895025605.post-66611260040593064622013-10-16T04:56:00.000-07:002013-10-16T04:56:38.900-07:00Vous avez dit "durable"?<br />
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<![endif]--><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">En cette aube de 21è siècle, le qualificatif “durable” est devenu un
concept clé du monde économique et de la sphère des entreprises. A première
vue, on peut bien sûr s’en réjouir mais, en y regardant de plus près, il est
bon de se demander si cet adjectif n’est pas utilisé à tort et à travers ou ne
sert uniquement de caution à de pures opérations marketing ou autres
« green washing ». En effet, un groupe qui lancerait une campagne à
grande échelle de diminution de sa facture énergétique mais qui, par ailleurs,
offrirait des contrats précaires à une partie de ses employés serait-il
considéré comme durable ? Ou une usine qui arrêterait d’utiliser certains
produits toxiques mais sous-traiterait une partie de sa production vers
des fournisseurs peu regardants de l’environnement? Probablement pas. </span>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">L’objectif ici n’est pas de pointer des doigts accusateurs ni de distribuer
des bons ou des mauvais points mais bien de démontrer que le concept de
développement durable est complexe, implique une réflexion globale sur les
objectifs de l’entreprise et une évolution de nos modes de fonctionnement
économiques.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Tout d’abord, arrêtons-nous un instant sur quelques notions théoriques. Le
développement durable a été défini en 1987 par la Commission mondiale sur
l’environnement et le développement comme étant « un développement qui
répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des
générations futures de répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette
notion : les besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient
d’accorder la plus grande priorité, et les limitations de la capacité de notre environnement
à répondre à ces besoins actuels et futurs ». Cette définition va donc
bien au-delà de la simple dimension écologique. En ce qui concerne le monde des
affaires, cet ensemble sémantique est traduit par la responsabilité sociale des
entreprises qui intègre l’approche des « 3 P » : Profit, People
et Planet. En d’autres termes, une forme d’entrepreneuriat axée sur des
prestations économiques respectant les aspects sociaux et environnementaux, et
ce pour toutes les parties prenantes (clients, fournisseurs, employés et
entourage direct).</span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Afin d’éviter que le virage « durable » d’une société ne se
résume à de la cosmétique ou à un simple argument publicitaire, il convient dès
lors que son objectif ne soit plus la seule maximisation du profit mais bien la
maximisation de l’ensemble « profit, impact social et emprunte environnementale ».
Concrètement, aucun de ces trois éléments ne peut être laissé pour compte et
doit revêtir la même importance que les deux autres dans la gestion journalière
comme dans les choix stratégiques posés par les dirigeants. Ce changement de
postulat de départ, voire de remise en cause de la théorie économique
classique, a des répercussions non négligeables<span style="color: blue;"> </span>dans
le comportement des acteurs du marché. En effet, une entreprise qui se veut
durable ne fermera pas un outil industriel rentable afin de réduire toujours
plus ses coûts, eu égard aux répercutions sociales de l’opération ; ou ne
lancera pas un nouveau produit prometteur qui pourrait avoir des dommages
importants sur l’environnement. De même, une coopérative d’économie sociale qui
ferait des pertes de manière structurelle ne pourrait être qualifiée de durable
car elle ne pourrait « durer » dans le temps par défaut de
rentabilité. Une autre conséquence de la portée de cette définition de
« durabilité » est qu’elle ne se limite pas aux secteurs labellisés
« verts » mais a comme ambition de se propager dans les segments de
marché les plus divers. Un fabriquant de produits chimiques, un fournisseur de
téléphonie mobile, un revendeur de matériaux pour la construction, voire une
banque pourraient donc tout à fait opérer de manière durable. En outre, ce
mouvement fera la part belle aux petites structures flexibles et capables de
s’adapter rapidement. Autrement dit, les PMEs auront un rôle leader à jouer
dans cette transformation à venir de notre économie. Parce qu’elles sont plus
en phase avec leur environnement direct que les multinationales, souvent plus
proches de leurs employés et ont les moyens d’implémenter une nouvelle
stratégie ou une nouvelle manière de travailler bien plus rapidement. Cela
n’exclut en rien les grands groupes de cette évolution mais risque de leur
prendre davantage de temps.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Au final, l’objectif est que les entreprises emboitent le pas du
« durable », tel que décrit ci-dessus, par intérêts propres, et non
par idéologie ou vision idéalisée de la société. Même s’il est bon de poursuivre
des projets par conviction idéologique, un tel changement des pratiques
économiques actuelles ne peut réussir à grande échelle que si les principaux
intéressés y voient un intérêt direct, une sorte de scénario win-win. Quel
est-il ? Une plus grande motivation des employés grâce aux nouveaux
objectifs de l’entreprise, un bien-être accru au travail via la maximisation de
la dimension sociale et la création d’emplois par nature difficilement délocalisables.
Ces trois conséquences devraient séduire à la fois autorités et employeurs. Les
premières afin de soutenir ce type d’initiatives par les décisions politiques appropriées
et les seconds afin de s’engager dans un créneau porteur, rentable et procurant
du sens ainsi que de la stabilité à leurs collaborateurs. De nombreuses
sociétés ont déjà sauté dans ce train durable et les créateurs d’entreprises
qui s’apprêtent à le faire sont légions… Aux pouvoirs publics et aux
associations sectorielles de transformer l’essai afin de veiller à ce que ce
nouveau modèle entrepreneurial devienne la référence dans l’économie de demain.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><b>Opinion parue dans <i>L'Echo</i> du 16 octobre 2013. </b></span></div>
Gilles Vanden Burrehttp://www.blogger.com/profile/10638429763367717796noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4852193080895025605.post-82185236202850802832012-10-12T03:26:00.000-07:002012-10-12T03:26:06.906-07:00Le melting pot ixellois: une richesse à cultiver.<div style="text-align: justify;">
Depuis les 6 ans que j'habite Ixelles, combien de fois ne me suis-je pas émerveillé devant le mélange incessant de cultures que l'on croise en passant d'un quartier à un autre, voire d'un coin de rue à un autre. De l'ambiance africaine de Matongé ou du quartier de l'hôpital, en passant par l'accent portugais autour de la place Flagey et par les senteurs nord-africaines de la rue Malibran; et en terminant par le "petit Paris" aux environs de l'avenue Lepoutre. Au-delà de ces différentes origines qui se cotoient au quotidien, des catégories socio-économiques très différentes sont également représentées au sein de la commune. Même si je n'aime pas placer les gens dans des tiroirs ou des catégories prédéfinies, chaque être humain étant certainement beaucoup plus complexe que l'image qu'il projette, on peut se risquer à "labelliser" certains quartiers. Les BCBG du quartier de la place Brugmann, les bobos des quartiers Chatelain ou Flagey, le côté résidentiel de Bondael, l'atmosphère étudiante entourant le cimetière ou le côté plus populaire (dans le bon sens du terme) des alentours de la rue Malibran. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Tous ces contrastes et cette mixité de profils constituent à mes yeux un des points forts de la commune. Malgré ce que l'on entend souvent, ces différents types de personnalités interagissent plus souvent que l'on ne croit et je ne résiste pas à l'envie de vous raconter une anecdote à laquelle j'ai assisté cette semaine à la maison communale. J'étais en train de faire la file pour renouveler ma carte d'identité et une dame d'une soixantaine d'années plutôt BCBG vient s'asseoir à quelques mètres de moi (sur le siège du milieu d'une banquette composée de trois chaises...cela a son importance pour la suite). Je la qualifie de BCBG car elle portait un sac Louis Vuitton, des lunettes Yves St-Laurent et confirmait au téléphone qu'elle serait un peu retard pour un déjeuner au Métropole (hôtel chic de la place De Brouckère). Vous remarquerez que je suis assez curieux et que j'ai la mauvaise habitude d'écouter les conversations autour de moi dans les endroits publics. Bref. A ce moment-là, arrivent deux dames, du même âge environ que notre amie BCBG, visiblement d'origine nord-africaines et portant le voile autour du visage. L'une des deux s'assied et l'autre reste debout constatant qu'il n'y avait que deux places de part et d'autre de la dame au sac Vuitton. Celle-ci se pousse alors pour laisser les deux amies discuter l'une à côté de l'autre et s'ensuit alors une conversation tout à fait sympathique (et improbable serais-je tenté de dire) entre les trois Ixelloises au sujet des temps d'attente à la commune, de l'efficacité des services administratifs et même de la météo des prochains jours... On annonça alors le numéro 37, celui que j'avais tiré 25 minutes auparavant...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Cette anecdote me plaît car elle conforte ma conviction que nos concitoyens sont plutôt ouverts envers les autres cultures et que les exemples négatifs sont souvent grossis par les médias pour les ériger en généralités. Malgré tout, cette histoire peut aussi paraître angélique et laisser penser que je suis naïf au point de penser que tout se passe pour le mieux à Ixelles au niveau des relations interculturelles. Ce n'est évidemment pas le cas et je suis conscient que le vivre ensemble multiculturel est un défi majeur et que les autorités publiques (dont la commune) doivent s'y engager pleinement afin que ces divers mélanges résultent un en une plus-value pour chaque citoyen.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Déformation professionnelle oblige, je me suis aussi penché sur les chiffres décrivant la population ixelloise (source: <a href="http://www.cocof.irisnet.be/site/fr/affsoc/cohesion/Files/IGEAT_F_Ixelles">http://www.cocof.irisnet.be/site/fr/affsoc/cohesion/Files/IGEAT_F_Ixelles</a>). Voici les statistiques qui ont retenu mon attention (chiffres datant du 1er janvier 2008):</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<ul>
<li><div style="text-align: justify;">
En ce qui concerne les différentes nationalités habitant Ixelles, les Français arrivent en tête avec 10,1%, suivis des Italiens (3,5%), des Portugais (2,5%) et des Espagnols (2,2%). Au total, la commune compte 41,8% de non-Belges, ce qui est très élevé si on compare avec la moyenne régionale qui est de 28,1%. Par ailleurs, lorsque l'on sait que le pourcentage de non-Belges inscrits pour les élections communales de dimanche prochain stagne en-dessous des 10%, on se rend compte que cela biaise considérablement la légitimité démocratique du scrutin.</div>
</li>
<li><div style="text-align: justify;">
Au niveau des statistiques socio-économiques, on peut noter que les demandeurs d'emploi représentent 16,6% de la population ixelloise et que le taux d'activité (proportion de personnes présentes sur le marché de l'emploi - actifs occupés et demandeurs d'emploi inclus) est de 53,3% ce qui est bas comparé au 59% de la region bruxelloise.</div>
</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
Que faut-il conclure de ce qui précède? Que ce melting pot ixellois est une caractéristique fondamentale de la commune et constitue une richesse en soi. Afin de le cultiver, les autorités communales doivent jouer pleinement leur rôle en étant davantage à l'écoute des habitants dans les différents quartiers, en incitant les projets multiculturels (théâtre, danse, expositions,...) et en mettant en place des outils d'accueil efficaces pour les habitants de toutes origines (cours de langue, "pack de bienvenue", cours de citoyenneté via le CPAS ou encore parrainage par d'autres habitants de la commune).</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Pour qu'Ixelles devienne un exemple réussi de "village monde" ancré dans le 21e siècle, chaque citoyen doit dès lors se sentir concerné par cet objectif ambitieux et encouragé dans ses initiatives par la commune.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Cordialement,</div>
<div style="text-align: justify;">
Met vriendelijke groeten,</div>
<div style="text-align: justify;">
Kind regards,</div>
<div style="text-align: justify;">
Atentamente,</div>
<div style="text-align: justify;">
Atenciosamente,</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
Gilles Vanden Burrehttp://www.blogger.com/profile/10638429763367717796noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4852193080895025605.post-17311581319305377952012-09-12T10:38:00.001-07:002012-09-12T11:14:13.565-07:00Le Vif remet le couvert contre la Belgique! Pourquoi?Dans un message du 28 mai dernier, je dénonçais déjà les méthodes du Vif/L'Express qui avait monté un dossier de toute pièce afin de conclure à la séparation inéluctable de la Belgique: <a href="http://uneautrebelgique.blogspot.be/2012/05/le-vif-devenu-lallie-objectif-de-la-n.html">http://uneautrebelgique.blogspot.be/2012/05/le-vif-devenu-lallie-objectif-de-la-n.html</a><br />
<br />
Avec l'édito de ce 12 septembre, Thierry Fiorilli (déjà auteur du dossier paru en mai dernier) remet le couvert en déclarant que supporter les Diables Rouges était en fait anachronique voire, pire, revenait à se rendre coupable d'aveuglement vu que la fin du pays est programmée pour juin 2014, au lendemain des élections fédérales, régionales et européennes. C'est vraiment n'importe quoi. Je n'en veux bien sûr pas au journaliste de ne pas partager mon enthousiasme par rapport au "vivre ensemble" à la belge mais à ses envolées éditoralistes basées uniquement sur de l'idélogie et de vagues constatations. Aucune trace d'analyse critique ou nuancée. C'est à mes yeux incompréhensible pour un hebdomadaire de qualité comme Le Vif. Même la presse flamande engagée ne pratique pas de telles méthodes. <br />
<br />
Pour s'en convaincre, comparons l'édito du Vif avec un article paru dans le Standaard quelques jours auparavant sur le même sujet: les Diables Rouges et le communautaire. Le premier n'est basé que sur des considérations simplificatrices et non étayées menant tout droit à la dislocation du pays.<br />
<br />
<a href="http://www.levif.be/info/levif-blog/les-editos-du-vif/les-diables-rouges-dansent-sur-nos-ruines/opinie-4000176429533.htm">http://www.levif.be/info/levif-blog/les-editos-du-vif/les-diables-rouges-dansent-sur-nos-ruines/opinie-4000176429533.htm</a><br />
<br />
L'article du Standaard (journal historiquement flamingant), quant à lui, se demande comment tant de Flamands peuvent voter N-VA et supporter l'équipe belge de foot. Plusieurs personnalités sont interrogées (sportifs et politologue) et l'article est rédigé tout en nuance avec une conclusion équilibrée, dénuée d'idéologie.<br />
<br />
<a href="http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20120910_00291306">http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20120910_00291306</a><br />
<br />
Ma seule question à la rédaction du Vif est donc la suivante: pourquoi? Pourquoi s'acharner à taper sur la Belgique de manière systématique et idéologique, sans chiffres, enquête ou analyse digne de ce nom?Gilles Vanden Burrehttp://www.blogger.com/profile/10638429763367717796noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-4852193080895025605.post-54549635361265680742012-08-18T08:15:00.001-07:002012-08-18T08:43:24.482-07:00Le budget ixellois: l'épée de Damoclès.<div style="text-align: justify;">
Durant les semaines qui nous restent d'ici au 14 octobre, je souhaite partager avec vous les enjeux clés liés au scrutin communal ixellois. A tout seigneur, tout honneur, je vais commencer par la situation financière et budgétaire de notre commune, qui est malheureusement loin d'être saine.</div>
<br />
Quelques chiffres afin de poser le décor:<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
En population, Ixelles est, en 2011, la 5e commune la plus peuplée de la Région bruxelloise avec 82.202 habitants, derrière Bruxelles-Ville, Schaerbeek, Anderlecht et Molenbeek. Par ailleurs, en 2012, le budget ixellois du service ordinaire (dépenses courantes de la commune) s’élevait à 168 millions d’EUR tandis que celui du service extraordinaire (investissements à long terme) atteignait 83 millions d’EUR.</div>
<br />
Même si ces montants sont considérables, on peut se dire qu’ils cadrent avec les besoins d’une population de la taille de celle d’Ixelles. <br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Là où le constat devient plus inquiétant c’est lorsqu’on s’arrête sur les chiffres de l’endettement et du budget prévisionnel. Ixelles possède en effet une dette d’environ 126 millions d’EUR, ce qui correspond à 1.572 EUR par habitant et nous place en 3e position des communes de la Région les plus endettées (par habitant) derrière Saint-Josse et Bruxelles-Ville. Concernant le budget prévisionnel (le total des recettes estimées de l’année moins les dépenses correspondantes), celui déposé par le conseil communal d’Ixelles est dans le rouge pour 2012 avec un résultat de - 1,9 millions d’EUR. Théoriquement, les communes bruxelloises ne peuvent plus remettre de budget déficitaire à la Région, sauf exception dûment motivée. Ixelles fait donc partie des cancres de la classe bruxelloise.</div>
<div style="text-align: justify;">
Concrètement, cela veut dire que notre commune vit au-dessus de ses moyens et que cela ne risque pas de s’arranger vu notre haut niveau d’endettement. Un tel état de fait est inacceptable et mérite, à lui seul, un carton rouge à la majorité actuelle, composée du MR et du PS. <br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Remettre à plat le projet de transformation de la maison communale, Place Fernand Cocq:</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Un des poids les plus importants du budget ixellois déficitaire est la rénovation de la maison communale et de ses alentours. Le budget initial pour ce projet est estimé à 13 millions d’EUR et on peut penser qu’il tournera davantage autour des 20 millions d’EUR lorsqu’on se rend compte de son ampleur : démolition de 2.150 m2 de bâtiments existants, construction de 6.200 m2 de bureaux nouveaux, dont un parking souterrain réservé à la direction de l’administration communale, et la rénovation lourde de 6.300 m2 de bureaux.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ce projet est considéré par ECOLO, à juste titre, comme mégalomane et irresponsable, surtout au vu de la situation financière de la commune. Oui à une rénovation de l’îlot de la maison communale mais via un projet plus modeste (démolissant moins de bâtiments existant et les optimalisant davantage), développé en concertation avec les riverains et n’endettant pas les Ixelloises et les Ixellois pour les deux prochaines générations. ECOLO souhaite pousser un tel projet, en se limitant à une enveloppe évaluée à 5 millions d'EUR, et s'engage à le mettre en oeuvre s'il retourne aux affaires à Ixelles au lendemain des prochaines élections communales.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Sources:<br />
<a href="http://www.elsene.irisnet.be/site/downloads/budget/budget2012.pdf">http://www.elsene.irisnet.be/site/downloads/budget/budget2012.pdf</a><br />
<a href="http://charlespicque.info/web/wp-content/uploads/2012/06/Rapport-finances-communales-2006-2012.pdf">http://charlespicque.info/web/wp-content/uploads/2012/06/Rapport-finances-communales-2006-2012.pdf</a></div>
Gilles Vanden Burrehttp://www.blogger.com/profile/10638429763367717796noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4852193080895025605.post-91781399135710157722012-07-28T09:41:00.002-07:002012-09-24T13:49:26.430-07:00Candidat ECOLO-Groen à Ixelles.<div style="text-align: justify;">
Depuis le moment où j'ai rejoint le parti ECOLO en juin 2010, je dois bien avouer que j'ai mordu à pleines dents à "l'hameçon politique" et que ma motivation à m'engager davantage dans les combats menés par le parti vert n'a fait que croître au fil du temps. Même si je ne suis pas toujours d'accord avec tout (ça serait trop beau...et trop facile!), cette motivation s'articule autour de trois axes principaux:</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
1) L'éthique et la manière de faire de la politique. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Evoluant au sein d'ECOLO depuis maintenant un peu plus de deux ans, j'ai pu réaliser à quel point les valeurs d'éthique et de contrôle démocratique des décisions prises se retrouvent dans les gênes vertes. Au niveau des pratiques politiques, à titre d'exemple, ECOLO est le seul à promouvoir le décumul des mandats ou la limitation dans le temps de l'exercice d'un mandat public (deux législatures consécutives maximum par niveau de pouvoir). En outre, les nominations d'administrateurs ECOLO pour les intercommunales ou autre organe public sont réalisées par un jury de sélection ad hoc et ensuite validées par un vote des membres réunis en AG. Ces règles représentent pour moi une dimension fondamentale de l'action politique et de la bonne gestion du bien public.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
2) La modification de nos modèles économiques et financiers.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ingénieur commercial de formation et cadre dans une entreprise industrielle, je me rends depuis quelque temps compte que notre modèle économique ne peut plus continuer en l'état. Que ce soit au niveau de l'exploitation des matières premières ou de la mondialisation débridée qui engendre une pression parfois intenable et des délocalisations souvent injustes, nous arrivons clairement à la fin d'un cycle. Il est donc urgent d'axer nos politiques économiques sur le développement durable, la production et l'entreprenariat local. De même, les marchés financiers doivent être davantage régulés afin de les recentrer sur leur activité première: le financement des entreprises, et non la spéculation à court terme.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
3) L'amélioration de la structure fédérale belge et la lutte contre le nationalisme.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
ECOLO m'a toujours semblé être le plus proche des idées rassembleuses défendues par BPlus (asbl que je préside depuis 2007 et qui oeuvre au rapprochement entre Flamands, Wallons et Bruxellois) avec des propositions telles que la circonscription électorale unique ou l'introduction de listes bilingues pour les élections régionales bruxelloises. De plus, via leur étroite collaboration avec Groen, les verts montrent bien que jeter des ponts de part et d'autre de la frontière linguistique est bien plus utile et efficace que d'ériger des murs. Durant les dernières négociations institutionnelles, les liens forts unissant ECOLO et Groen ont par ailleurs, de l'avis unanime de tous les participants, permis de débloquer de nombreux dossiers et points de friction.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h3 style="text-align: justify;">
L'ensemble de ces défis ainsi que la passion que j'ai pour la politique depuis mon adolescence m'ont poussé à m'engager également au niveau local et j'aurai donc le plaisir de figurer à la 13e place sur la liste ECOLO-Groen à Ixelles.</h3>
<div style="text-align: justify;">
Je suis en effet convaincu que de nombreuses décisions prises au niveau communal peuvent avoir un impact important sur le quotidien de nos concitoyens. Il suffit de penser aux politiques menées par le CPAS, à l'enseignement communal, à la mobilité, à la propreté de la voirie ou encore au travail de la police pour s'en convaincre.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Voici le programme et la liste complète d'ECOLO pour Ixelles:</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://www.ecoloxl.be/accueil/actualites/article/elections-communales-2012-ecolo-et?lang=fr">http://www.ecoloxl.be/accueil/actualites/article/elections-communales-2012-ecolo-et?lang=fr</a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
N'hésitez pas à me faire part de votre avis, de vos remarques ou de vos suggestions. </div>
Gilles Vanden Burrehttp://www.blogger.com/profile/10638429763367717796noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4852193080895025605.post-12426025247890562942012-07-27T09:45:00.000-07:002012-07-28T03:49:50.900-07:00Matraquer De Wever, c’est le renforcer.<h3 style="text-align: justify;">
Texte paru dans la Libre Belgique du 25 juillet 2012.</h3>
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Depuis quelques semaines, un nouveau sport a vu le jour : la critique systématique de Bart De Wever et de ses moindres faits et gestes. Cet exercice est par ailleurs devenu national vu que les attaques fusent des deux côtes de la frontière linguistique. Paradoxalement, la Belgique se retrouve donc unie face à cet ennemi commun des partis traditionnels flamands et du monde politico-médiatique francophone dans son entièreté.</div>
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Ces reproches systématiques formulés à l’égard du leader nationaliste peuvent en outre se regrouper en deux catégories : ceux visant sa personne et ceux annonçant le chaos pour juin 2014. Le premier est illustré par Alexander De Croo (Open-VLD) ironisant sur son absence du parlement flamand par rapport à son omniprésence médiatique tandis que le second l’est par les récentes sorties d’Eric Van Rompuy (CD&V) décriant ses desseins séparatistes ou par certaines Unes de journaux francophones suite aux récents sondages donnant la N-VA largement en tête des intentions de vote en Flandre. Dans les deux cas, c’est tout à fait contreproductif. Tout d’abord, les provocations ad hominem représentent le terrain de jeu favori de Bart De Wever, sur lequel il est imbattable. Grâce à son charisme, son humour cynique et son verbe haut en couleur, il excelle dans la riposte et dans la réplique cinglante. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si plus aucun responsable politique flamand n’ose débattre face à lui sur un plateau de télévision depuis des mois. Ensuite, jouer les Cassandres et prédire la fin brutale du pays en cas de victoire écrasante de la N-VA en juin 2014 est une stratégie vouée à l’échec. Rappelons-nous que les nationalistes se présentent volontiers comme « anti-establishment » et comme moteur du changement (comme le rappelle leur slogan pour les communales «de kracht van verandering - la force du changement ») et qu’ils seraient ravis de pouvoir ébranler le système en place. De plus, ils savent pertinemment bien que leur nouvel électorat ne les a pas rejoints pour des raisons communautaires mais pour leur profil de droite décomplexée, voire populiste. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : le potentiel électoral de la N-VA est évalué à 40%, tandis que le nombre de séparatiste reste invariablement autour des 15% depuis presque 20 ans dans toutes les enquêtes d’opinion. Contrairement à certaines idées reçues, l’aspect communautaire n’est pas prioritaire dans le choix de vote des Flamands. Hurler au loup séparatiste n’influencera dès lors pas leur vote et aura comme seule conséquence de mettre la N-VA encore un peu plus sous le feu des projecteurs.</div>
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La preuve la plus flagrante de ce qui précède est que De Wever lui-même cherche continuellement à susciter les réactions précitées en flinguant tous azimuts : contre le gouvernement fédéral (cible privilégiée), contre ses partenaires du gouvernement flamand (dont la N-VA fait partie) et même contre l’Europe qu’il compare à une Belgique XXL en termes de fonctionnement. </div>
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Faudrait-il donc laisser le président des nationalistes en paix et, comme une douleur lancinante dans le dos, attendre que cela passe en serrant les dents ? Bien sûr que non. Il est important de continuer à lui faire face dans la perspective des élections fédérale et régionale de 2014, dont les résultats pourraient de facto faire trembler notre pays sur ses bases. Mais en modifiant l’angle d’attaque. Arrêtons d’agiter l’épouvantail séparatiste ou de viser la forme, attaquons le cœur de la cible : le programme socio-économique de la N-VA, qui lui permet de ratisser aussi large.</div>
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En analysant celui-ci de plus près, on se rend assez rapidement compte que de nombreux points pourraient donner lieu à des controverses ou à des débats houleux. En voici quelques exemples :</div>
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- scission de l’impôt des sociétés et concurrence fiscale entre Régions</div>
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- scission et privatisation partielle de la sécurité sociale </div>
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- diminution drastique du rôle syndical au sein des entreprises</div>
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- réduction au maximum du rôle de l’Etat</div>
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- flexibilisation poussée à l’extrême des horaires de travail et des salaires</div>
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- suppression des statuts ouvrier et employé</div>
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En d’autres mots, c’est clairement un programme de droite néo-libérale dure, dans la lignée de Margareth Thatcher, voire même de Georges W. Bush. Chaque parti a bien sûr le droit de défendre les idées qui lui plaisent (seules celles d’extrême droite étant intrinsèquement intolérables) mais la question est de savoir si les potentiels 40% de l’électorat flamand tentés par la N-VA se retrouvent dans ces points de vue. On peut sérieusement en douter vu qu’ils seraient défavorables à de nombreux pans de la société. Le problème majeur est qu’ils sont probablement inconnus du grand public car il en est très peu fait mention dans les émissions ou articles de presse consacrés à Bart De Wever et à son parti. Taper sur le clou des faiblesses de cet argumentaire et sur les conséquences désastreuses qu’il pourrait avoir sur une large partie de la population belge, flamande en particulier, est le meilleur moyen de faire mentir les oracles plaçant la N-VA aux portes de la majorité absolue en Flandre en 2014.</div>
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Même si la comparaison peut s’avérer boiteuse, De Wever fait aujourd’hui penser au Sarkozy de 2007 : incarnant le changement, voulant rompre avec le passé, ultra populaire et pouvant rassembler aussi bien à gauche qu’à droite autour de son seul nom. La pratique du pouvoir et la mise en place de son programme ont mis fin à cet état de grâce pour terminer par une défaite le 6 mai dernier dans les urnes. Pour que pareille désillusion puisse arriver au leader nationaliste, sa personne devrait être liée à l’exercice du pouvoir, ce qui n’est pas le cas actuellement, même si son parti se trouve dans la majorité régionale flamande. Faudrait-il en arriver à souhaiter une victoire de De Wever à Anvers en 2012 afin de pouvoir confronter son programme et sa gestion politique à la réalité, et de mieux le tacler durant la campagne de 2014 ? La question a le mérite d’être posée.</div>
<br />Gilles Vanden Burrehttp://www.blogger.com/profile/10638429763367717796noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4852193080895025605.post-30985915347648473892012-05-28T09:15:00.001-07:002012-06-01T07:00:29.257-07:00Réaction au dossier du Vif du 25 mai "Wallons-Flamands, couple raté".<div style="text-align: justify;">
Voici le texte complet de la réaction que j'ai envoyée à la rédaction du Vif suite à leur dossier du 25 mai dernier: "Wallons-Flamands, couple raté".</div>
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<u><span style="font-size: large;"><strong>Pourquoi annoncer à tout prix la fin de la Belgique ?</strong></span></u></div>
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A la lecture du dossier du Vif de la semaine dernière « Wallons - Flamands, le couple raté » et de l’éditorial de Christine Laurent « Divorce à la Belge », je me suis demandé si je lisais une publication électorale nationaliste flamande ou si j’avais entre les mains un des hebdomadaires francophones les plus sérieux du pays. Ce n’est pas tant le corps de ce dossier historico-psychologique qui était choquant, mais bien les conclusions tirées, tout à fait malhonnêtes intellectuellement. </div>
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Au niveau historique, même si des variations existent d’un expert à l’autre, les faits et les symboles sont connus : l’élite au pouvoir dès la naissance de la Belgique était francophone et a contrôlé l’Etat jusqu’à la moitié du 20e siècle, les soldats flamands envoyés au front en 1914 ne comprenaient pas la langue de Voltaire, la collaboration a été traitée différemment au sortir de la 2e guerre mondiale de part et d’autre de la frontière linguistique, le « walen buiten » a provoqué une fracture irréversible, le nationalisme politique flamand enchaîne les victoires électorales depuis les années’70, etc... Cette partie descriptive du dossier est d’autant plus inattaquable qu’elle se base sur un ouvrage de qualité écrit par des historiens et des psychologues de renom : « Belgique-België : Un Etat, deux mémoires collectives ? » (éditions Mardaga). La raison commence à perdre pied lorsque les journalistes en concluent que « le ver était dans le fruit dès l'origine », que le « divorce est annoncé » ou que « depuis toujours, Flamands et Wallons évoluent mentalement chacun de leur côté ». C'est non seulement très simpliste, mais cela casse surtout le travail tout en nuance et en équilibre de l’ouvrage précité. Le clou de ces raccourcis journalistiques se trouve sans doute en page 26 lorsque Pierre Havaux souhaite démontrer l'échec de l'Etat belge en concluant par: « Aujourd'hui, devant la télé, le Flamand savoure <em>The Voice Vlaanderen</em>. Le francophone s'éclate devant <em>The Voice Belgique</em>. » On croit rêver... Le degré de probabilité de scission du pays est jugé à l’aune des programmes de téléréalité regardés. Le plus paradoxal est que le chef du jury de la version flamande était Koen Wauters (membre du groupe Clouseau et auteur de la chanson <em>Leve België</em>), ennemi juré des séparatistes et que la finaliste de la version francophone était flamande… Un imbroglio bien belge donc mais, soit, passons.</div>
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Il n’est cependant pas question ici de faire de la méthode Coué belgicaine de base. Oui, les Flamands et les francophones (et les Germanophones d'ailleurs) sont différents, ne regardent pas la même télévision, n'écoutent pas les mêmes chanteurs, ont des lectures propres de certains événements historiques (souvent très symboliques) et votent de manière sensiblement distincte. Est-ce pour autant qu'il faut en conclure que ce pays est fini? Que ses 10 millions d'habitants n'ont plus aucun avenir ensemble? Que nous sommes tous et toutes contraints à l'appauvrissement (financier comme culturel) généralisé? Cette propension à la sinistrose, volontaire ou pas, devient tout à fait insupportable. Pourquoi ne pas mettre en avant que la Belgique est un des pays européens qui a le mieux résisté à la crise économique, avec un taux chômage, certes trop élevé, mais inférieur à la moyenne de la zone Euro ou avec un déficit public inférieur à 3% et conforme aux critères de Maastricht ? Cerise sur le gâteau, notre pays excelle au classement de l’indice du « Vivre mieux » de l’OCDE, loin devant la France, l’Italie ou le Japon. Et pourtant, pas un seul cocorico à l’horizon.</div>
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Le plus irritant, dans le dossier incriminé, est que les articles et l’éditorial concluant à la fin inéluctable du pays ne mentionnent pas une seule fois les concepts clés constituant aujourd’hui une plus-value pour nos concitoyens : solidarité, dynamisme économique et multiculturalité. </div>
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La solidarité entre des personnes de génération, de condition, d’origine ou de langue différente est le ciment de toute société. Casser le modèle belge signifie mettre fin à ce lien interpersonnel indispensable qui a déjà tant de mal à s’exprimer au niveau européen. Si Wallons, Flamands et Bruxellois ne sont pas capables de partager le même filet social, oublions immédiatement tout mécanisme qui permettrait de venir en aide aux populations grecques, espagnoles ou portugaises. </div>
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Concernant le dynamisme économique, de nombreuses publications ont démontré par le passé que les entreprises n’avaient rien à gagner d’une séparation : instabilité juridique, augmentation des tracas administratifs ou risque de concurrence fiscale entre les nouveaux Etats. Sans parler de la dégradation du climat de confiance entre francophones et Flamands qui seront obligés de rester voisins et donc partenaires commerciaux. Enfin, parler des langues distinctes au sein d’un même pays engendre, il est vrai, des complications et des malentendus. Mais une telle multiculturalité n’est-elle pas avant tout une richesse ? Que ce soit en termes d’ouverture d’esprit, de mélange ou de compétitivité sur le marché du travail. Sur ces trois thèmes fondamentaux, pas un mot… Un silence qui en dit long.</div>
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Je ne sais pas pourquoi Le Vif a décrété un tel crédo basé sur une analyse aussi partielle de notre passé et de notre contexte communautaire. Quel intérêt y a-t-il à annoncer à tout prix la fin de la Belgique ? Y aurait-il une intention de faire passer un message politique envers la population francophone? Je n'en ai aucune idée mais j’aimerais comprendre. Je souhaiterais également demander à la rédaction de réaliser leur prochain dossier, par soucis d’équité idéologique, sur « Les pistes pour améliorer le modèle belge ». Dans ce monde autour de nous, où des pays se déchirent, sont au bord de la faillite, et flirtent avec l’extrême droite populiste, l’exemple belge témoigne en effet d’un espoir pour l’avenir, celui de faire cohabiter, au cœur de l’Europe, des communautés différentes, mais néanmoins attachées à une même conception de la chose publique. Cela représente un défi de taille qui sera toujours soumis à des tensions, des réformes et des remises en question. C’est le prix à payer pour qu’il continue à procurer du bien-être à ses 10 millions d’habitants, comme il le fait depuis 182 ans.</div>
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</div>Gilles Vanden Burrehttp://www.blogger.com/profile/10638429763367717796noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4852193080895025605.post-28892455098265896582012-03-22T13:29:00.001-07:002012-03-22T13:33:51.648-07:00Réaction à la chronique "Pauvre Flandre" de Patrick Besson (Le Point - 22 mars 2012).Voici tout d'abord le texte auquel je tiens à réagir par les quelques lignes ci-dessous: <br />
<a href="http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/patrick-besson/pauvre-flandre-22-03-2012-1443965_490.php#liste_commentaires">http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/patrick-besson/pauvre-flandre-22-03-2012-1443965_490.php#liste_commentaires</a><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">Même si tout n'est pas faux dans cet édito de Patrick Besson, c'est toujours un peu la même chose quand les intellectuels parisiens se penchent sur la cas de la Belgique et plaident ouvertement pour le séparatisme en croyant faire "tendance" ou aller à contre-courant: simplisme, condescendance et méconnaissance de la situation. Un peu comme quand Eric Zemmour comparait la Wallonie à l'Allemagne de l'Est de la France, qu'il fallait rattacher au plus vite...</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">C'est vrai que notre pays n'est pas éternel et que si la notion de "Belgique" disparaissait, ce ne serait pas un drame en soi. Ce qui est occulté dans ce raisonnement, c'est que derrière ce "mythe", il y a des concepts fondamentaux de solidarité, de richesse multiculturelle et d'idéal européen. Il y a aussi des citoyens, et petit détail, ceux-ci ne souhaitent pas se séparer, malgré leurs différences et leur désir d'autonomie. Alors, Monsieur Besson, je me permets un petit conseil: la prochaine fois que vous souhaitez prendre notre petit royaume comme sujet de votre chronique, écrivez un texte avec l'accent belge et quelques contrepétries, votre domaine de prédilection. Vous éviterez ainsi de tirer des conclusions hâtives sur le devenir d'un pays dans lequel vous venez juste de passer quelques heures à l'occasion d'un deuil national! </div><div style="text-align: justify;"><br />
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</div>Gilles Vanden Burrehttp://www.blogger.com/profile/10638429763367717796noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4852193080895025605.post-58992947890403176482012-03-09T05:48:00.002-08:002012-03-09T05:48:33.654-08:00BPlus dénonce le « piège à cons » du confédéralisme proposé par la N-VA.<div style="text-align: justify;">Suite à son congrès de lancement en vue des élections communales d’octobre 2012, le parti indépendantiste flamand de la N-VA a réaffirmé sa volonté d’appliquer le confédéralisme en Belgique au lendemain des élections fédérales de juin 2014. BPlus tient à s’opposer de toutes ses forces à ce concept opportunément flou de confédéralisme qui n’a qu’un seul objectif : séparer le pays au plus vite.</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le confédéralisme est donc un séparatisme qui ne dit pas son nom et qui aura des conséquences néfastes pour l’ensemble des Flamands, Wallons et des Bruxellois :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">• Fin de la démocratie directe. Le confédéralisme consistant en la réunion de plusieurs Etats souverains, les membres du parlement ou de l’assemblée confédérale ne seront plus élus directement par la population mais nommés par les parlements des Etats membres de la confédération.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">• Fin de la solidarité. Il n’existe pas de lien de solidarité au niveau des confédérations. La sécurité sociale ne s’exercera donc qu’entre les habitants d’une même Région, avec toutes les pertes de bien-être que cela occasionnera.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">• Fin de la stabilité. Depuis la nuit des temps, aucun modèle confédéral n’a tenu plus que quelques années. Soit il évoluait vers une séparation pure et simple (comme la Serbie et le Monténégro en 2006) ou vers un modèle fédéral plus intégré (comme l’Allemagne ou les Etats-Unis).</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Nous demandons donc à la N-VA d’assumer pleinement son programme séparatiste et d’arrêter de tromper les citoyens à des fins électoralistes.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div>Gilles Vanden Burrehttp://www.blogger.com/profile/10638429763367717796noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4852193080895025605.post-53747700147392655302012-03-09T05:47:00.000-08:002012-03-09T05:47:12.747-08:00BPlus klaagt de "valstrik" van het confederalisme aan dat door de N-VA wordt voorgesteld.<div style="text-align: justify;">In de aanloop naar de gemeenteraadsverkiezingen van oktober 2012, heeft de N-VA, de partij die streeft naar Vlaamse onafhankelijkheid, tijdens haar verkiezingscongres duidelijk haar intentie herbevestigd om het confederaal model in België in te voeren na de federale verkiezingen in juni 2014. BPlus verzet zich met klem tegen dit klaarblijkelijk van pas komend confederaal concept dat uiteindelijk slechts één enkel doel heeft: het land zo vlug mogelijk op te splitsen.</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Het Confederalisme is niets anders dan een verdoken separatisme dat heel wat negatieve gevolgen met zich zal meebrengen voor zowel de Vlamingen, de Walen als de Brusselaars.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">• Het confederalisme betekent het einde van de directe democratie: Door het feite dat het confederaal systeem een verzameling van verschillende soevereine staten inhoudt, zullen de parlementsleden of de leden van de confederale Algemene Vergadering niet meer rechtstreeks door de bevolking verkozen worden. Zij zullen daarentegen door de Parlementen van de lidstaten van de confederatie aangeduid worden.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">• Het confederalisme betekent het einde van de solidariteit: In een confederatie bestaat er geen enkele binding tussen de lidstaten voor wat de solidariteit betreft. De sociale zekerheid zal dus enkel spelen voor de bewoners van eenzelfde Regio, met een verlies van welvaart tot gevolg.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">• Het confederalisme betekent het einde van de stabiliteit: Sinds mensenheugenis heeft geen enkel confederaal model het langer dan enkele jaren kunnen uithouden. Ofwel evolueerde het model naar een klare en duidelijke splitsing (zoals Servië en Montenegro in 2006), ofwel evolueerde het model naar een meer geïntegreerd federaal model (zoals Duitsland of de Verenigde Staten). </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Wij vragen dus aan de N-VA om openlijk voor haar separatistisch programma op te komen en te stoppen met het misleiden van de burger om puur electorale redenen.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div>Gilles Vanden Burrehttp://www.blogger.com/profile/10638429763367717796noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4852193080895025605.post-42186868518016823182012-01-13T05:50:00.000-08:002012-01-13T05:50:03.730-08:002012 : printemps démocratique belge ?<div style="text-align: justify;">L’année qui s’ouvre promet d’être extrêmement riche en débats politiques et en combats électoraux. En effet, deux pays sur lesquels nos regards médiatiques sont régulièrement posés éliront cette année leur nouveau président et leur nouvelle assemblée législative (dans son entièreté ou en partie): nos voisins français en mai et juin prochains et nos amis américains en novembre. Entre ces deux grands moments d’actualité internationale, les élections communales belges se tiendront en octobre avec, à la clé, des résultats qui ont auront certainement une influence sur la politique fédérale. Parallèlement à ces processus classiques, les transitions démocratiques issues des révolutions du printemps arabe devraient continuer à se mettre en place, à des degrés divers en fonction des pays, et donner lieu à des joutes politiques intéressantes entre partis laïques, islamistes modérés ou plus conservateurs. Bref, en un mot comme en cent, les douze mois à venir seront marqués par les affrontements idéologiques et les propositions en tout genre visant à sortir des crises économique, sociale et financière dans lesquelles nous sommes empêtrés. Il suffit de revenir un instant sur les exemples français et américain pour se rendre compte à quel point les divergences de vue et de personnalités sont profondes. Que ce soit entre Nicolas Sarkozy et François Hollande ou entre Barack Obama et son opposant républicain (qui sera désigné par les primaires en cours), les points de vue sont tranchés, les attaques virulentes et le débat sociétal plus vif que jamais.</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">En Belgique, un tel moment démocratique n’existe malheureusement pas. Parce que nous n’avons pas d’élections présidentielles, me direz-vous ? Je ne le pense pas car les élections générales espagnoles ou allemandes, par exemple, qui consacrent un Premier Ministre et une coalition gouvernementale, se révèlent tout aussi passionnantes. A cause de notre système proportionnel alors, qui oblige plusieurs partis, parfois opposés idéologiquement, à s’unir pour former un gouvernement ? En partie, sans doute, mais ce n’est pas l’explication principale. A vrai dire, nous avons bien un chef de gouvernement, Elio Di Rupo, et un opposant principal de poids, Bart De Wever, qui ont de surcroit des bases idéologiques franchement opposées. Mais, le problème majeur réside dans le fait qu’ils ne sont pas concurrents électoraux. Voici donc une nouvelle particularité belge unique au monde : l’électeur n’a pas la possibilité de départager, par son vote, les deux principaux rivaux politiques du pays! C’est d’autant plus regrettable que depuis qu’Elio Di Rupo est devenu Premier Ministre, il met en place une véritable offensive de charme envers le Nord du pays. Médiatiquement, le duel entre les deux hommes a donc bel et bien débuté et risque de s’avérer passionnant, Bart De Wever étant invité depuis longtemps par la presse francophone. D’un point de vue électoral, il est inexistant. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Plusieurs solutions existent ou peuvent être imaginées afin de réparer ce vice de forme de notre démocratie. Tout d’abord, on pourrait créer un nouvel arrondissement électoral allant d’Arlon à Ostende et incorporant toutes les listes électorales du pays. Ce projet de circonscription nationale est depuis longtemps dans les cartons mais se heurte à deux obstacles majeurs : il implique une révision de plusieurs articles de la Constitution et il est bloqué par un veto du CD&V. La première difficulté rend le vote sur la mesure impossible avant la prochaine législature, et la seconde explique que cette proposition ait été mise au frigo durant les dernières négociations institutionnelles. On voit donc mal comment cette idée pourrait revenir sur la table du gouvernement avant des années, pour ne pas dire des décennies.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Si regrouper toutes les listes au sein d’une même circonscription semble actuellement compromis, une autre option serait de pousser les partis les plus importants à se présenter dans toutes les circonscriptions du pays. Concrètement, le législateur pourrait décider que toutes les formations politiques réunissant plus de 10% des suffrages sur l’ensemble d’une Région soient obligées de se présenter dans les deux autres, sans devoir passer par les formalités administratives d’usage (récolte et validation de 500 signatures par circonscription). Pour les partis ayant un homologue de l’autre côté de la frontière linguistique (les socialistes, libéraux, socio-chrétiens et écologistes), la mesure ne changerait pas grand-chose mais inciterait les binômes PS/SP-A, MR/VLD, CDH/CD&V et Ecolo/Groen à présenter un programme fédéral commun en vue des scrutins nationaux. Concernant la N-VA, cette formule exigerait qu’elle présente des candidats dans toutes les provinces wallonnes ou qu’elle trouve un parti « frère » en Wallonie. Bart De Wever pourrait alors enfin venir défendre son programme dans le Sud du pays et rentrer véritablement dans l’arène politique francophone. Il ne pourrait plus tenir des propos vexatoires ou discriminant sur les Wallons car il devrait les séduire, en tant qu’électeurs potentiels. Elio Di Rupo, devrait, pour sa part, clairement s’identifier au programme socialiste fédéral et serait jugé en Flandre en fonction des résultats du SP-A. Le socialiste wallon et le nationaliste flamand tiendront, en outre, enfin, le même discours à la RTBF et à la VRT, où ils s’affronteront librement et, surtout, ils ambitionneront de convaincre des électeurs de leur adversaire direct.</div><div style="text-align: justify;">Une telle révolution démocratique serait saine et salutaire pour l’ensemble de notre dynamique électorale et pour le débat d’idée en Belgique. Elle requiert également une mise en place urgente. En effet, pour la première fois depuis plus de 30 ans, nous avons un Premier Ministre francophone qui se doit d’aller défendre son action face aux médias et aux citoyens flamands. Il est donc tout à fait anormal qu’il ne puisse en récolter les fruits électoraux. Ensuite, la grave crise économique et financière que nous subissons actuellement nous impose d’avoir une vision fédérale commune afin de répondre aux épreuves considérables de ce début de 21e siècle. Se rejeter continuellement la faute entre Flamands et Francophones est un aveu de faiblesse politique qui n’est plus tenable ni acceptable. Puisse dès lors l’ensemble des partis démocratiques, en 2012, apporter à nos concitoyens cette réforme pour le prochain scrutin fédéral afin de taper du pied dans notre fourmilière institutionnelle, de revigorer notre débat public et d’arrêter la communautarisation des esprits, néfaste pour tous.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div>Gilles Vanden Burrehttp://www.blogger.com/profile/10638429763367717796noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4852193080895025605.post-80938887850610017462011-12-12T17:06:00.000-08:002011-12-12T17:11:53.794-08:00Photos Prix du courge politique 2011.Voici Ludwig Vandenhove (Président du CA de BPlus) remettant le Prix du courage politique 2011 à Bart Peeters, qui était très en forme ce jour-là! Philippe Gilbert n'avait malheureusement pas pu être présent car il s'entraînait dans le Sud de la France.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5WlkWljlO1OXKwbq83xkWUAyCTjVqzjSQNrklkaCH3cHcqLxAN2-WA2wJvw6QPqo26BkCkojLI4VXhHE97VGJWiBTCtO5nBo_DdecPkSgsq5BIAYh4HtRvuokZpE7S9CS1bamA2tAv2g/s1600/Prix+du+courage+pol+2011+%25283%2529.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240px" oda="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5WlkWljlO1OXKwbq83xkWUAyCTjVqzjSQNrklkaCH3cHcqLxAN2-WA2wJvw6QPqo26BkCkojLI4VXhHE97VGJWiBTCtO5nBo_DdecPkSgsq5BIAYh4HtRvuokZpE7S9CS1bamA2tAv2g/s320/Prix+du+courage+pol+2011+%25283%2529.JPG" width="320px" /></a></div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Et voici la photo de famille avec Els Ampe (lauréate 2010), Anne Morelli (administratrice de BPlus) et Willy Peerens (secrétaire général de BPlus). Bart Peeters se la jouant un peu James Bond, mais bon...</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6DuHLSj7QHaFCQXY0IhO0Y3_KfeTliFHDSt3YoDMLAuGiiAxu232RrskK0TT4bczILlB462Q33wlmSJhCL7mDrCY30aA1zlxrhBiii6YW8NfBrhn6Xxk4OWb9HxZYhXVdE8kwEFfleNg/s1600/Prix+courage+pol+2011+%25282%2529.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240px" oda="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6DuHLSj7QHaFCQXY0IhO0Y3_KfeTliFHDSt3YoDMLAuGiiAxu232RrskK0TT4bczILlB462Q33wlmSJhCL7mDrCY30aA1zlxrhBiii6YW8NfBrhn6Xxk4OWb9HxZYhXVdE8kwEFfleNg/s320/Prix+courage+pol+2011+%25282%2529.JPG" width="320px" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div>Gilles Vanden Burrehttp://www.blogger.com/profile/10638429763367717796noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4852193080895025605.post-33579756080881232202011-12-06T14:17:00.000-08:002011-12-06T14:17:36.384-08:00Texte d'introduction au Prix du courage politique 2011.Voici le petit texte avec lequel j'aurai le plaisir d'introduire la remise du Prix du courage politique 2011. Une idée des lauréats? :) Sinon, réponse demain après-midi...<br />
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Goeiemiddag allemaal en welkom,<br />
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Bonjour à tous et bienvenue,<br />
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<div style="text-align: justify;">Pour la sixième année consécutive, BPlus a le plaisir de remettre son Prix du courage politique à deux personnalités, une francophone et une flamande, qui ont contribué à briser les clichés en matière communautaire et à jeter des ponts entre les différentes Régions du pays. Ce Prix cherche à mettre en lumière le courage de personnalités de la société civile, ou du monde politique, ayant publiquement exprimé leur rejet du repli sur soi et leur attachement au "vivre ensemble" multiculturel à la belge.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Nous souhaitons également rendre hommage aux négociateurs qui ont réussi à doter notre pays d’un gouvernement de plein exercice pour le jour de la remise de ce Prix. Qu’ils en soient remerciés et félicités.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">BPlus est, cette année, particulièrement heureuse de récompenser des représentants de deux mondes ayant toujours prôné la plus-value multiculturelle de notre pays. Tout d’abord, le monde culturel, flamand en particulier, qui se mobilise, depuis de nombreuses années, contre la stigmatisation de l’autre Communauté et contre une forme de pensée unique nationaliste qui semble envahir les esprits. Ensuite, le monde du sport de haut niveau qui, non seulement réunit l’ensemble des Belges derrière ses performances, mais porte également haut les couleurs nationales sur la scène internationale.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Enfin, en terme de courage politique, nous tenons à souligner que, dans le contexte actuel où le repli sur soi tend à prendre une place toujours plus importante, oui, il est courageux de s’opposer à ceux et celles qui veulent monter les Communautés les unes contre les autres. Oui, il est courageux de contredire ceux et celles qui veulent imputer tous les problèmes communautaires ou socio-économiques aux seuls Flamands ou, respectivement, aux seuls Francophones. Et oui, il est courageux de vouloir aujourd’hui encore rassembler l’ensemble des citoyens, Wallons, Flamands, Bruxellois et Germanophones, le temps d’un concert, d’un événement festif ou d’une performance sportive ! Au nom du Comité de direction de BPlus, je tiens donc à chaleureusement féliciter nos deux lauréats.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Madame la députée Kattrin Jadin, Vice-Présidente du CA de BPlus, va remettre le Prix au premier lauréat.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div>Gilles Vanden Burrehttp://www.blogger.com/profile/10638429763367717796noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4852193080895025605.post-73693553925451893172011-10-26T08:51:00.000-07:002011-10-26T08:51:25.966-07:00La Belgique est morte… Vive la Belgique !<div style="text-align: justify;">Sonnez trompettes et clairons, ça y est, nous avons enfin notre sixième réforme de l’Etat, mieux connue sous le pseudonyme « d’accord papillon ». Les responsables de huit formations politiques ont en effet réussi à prendre des décisions courageuses afin de sortir notre pays de l’impasse institutionnelle dans laquelle il se trouvait depuis le lendemain des élections fédérales de juin…2007 ! Au passage, ils ont également eu le cran de laisser sur le bord de la route deux acteurs politiques qui ne vivent que de la confrontation communautaire et de la stigmatisation de l’autre. Même si cet accord n’est évidemment pas parfait, ses principaux axes ont le mérite d’être équilibrés et de résoudre des disputes empoissonnant la vie publique belge depuis des décennies. On pourrait faire couler beaucoup d’encre à décortiquer ce texte sous toutes ces formes ou à y recenser les victoires et les défaites de chaque camp. Nous laisserons cet exercice périlleux aux journalistes spécialisés et aux politologues avertis. Une chose est cependant certaine, et ce quelque soit l’angle d’attaque ou le parti pris, la Belgique « post-papillon » sera drastiquement différente de ses modèles antérieurs. Gaston Eyskens restera dans l’Histoire comme celui qui a enterré la « Belgique de bon-papa » en 1970 et Elio Di Rupo probablement comme celui qui aura fait de même avec la « Belgique de papa », née suite à l’abandon de l’Etat unitaire. Le pays que nous avons connu depuis trois décennies est donc bien mort, ce qui entraîne des conséquences politiques importantes.</div><div style="text-align: justify;">Tout d’abord, au niveau des symboles. Maintenant que les arrondissements électoraux et judiciaires de BHV sont scindés, il ne reste plus de symboles représentant la domination et l’arrogance francophones au Nord du pays, telles que véhiculée par la doctrine nationaliste flamande. Dans le passé, nous avons connu la modification de la frontière linguistique, la sous-représentation du néerlandais à Bruxelles, les expositions culturelles en français à Gand ou Anvers, les universités enseignant à Louvain ou Gand dans la langue de Molière ou les inévitables Fourons. Tous ces « Graals » de la cause flamande, qui sont tombés les uns après les autres, avaient en outre la fâcheuse faculté d’attirer un large public, pas forcément séparatiste, vers les idées nationalistes prônées successivement par la Volksunie, la N-VA ou le Vlaams Belang. Ce ne sera donc plus le cas à l’avenir et c’est tant mieux. Il restera encore les facilités, me direz-vous. C’est vrai, mais, au-delà d’être bétonnées dans la Constitution, elles ne s’appliquent qu’à un nombre restreint de communes, situées en périphérie bruxelloise ou le long de la frontière linguistique et peuplées en grande partie, voire majoritairement, de Francophones. On peut dès lors penser que leur potentiel mobilisateur dans l’opinion publique flamande soit bien inférieur aux tabous précédemment évoqués.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Ensuite, le paysage politique belge va être amené à évoluer. Au cours de ces négociations, le FDF et la N-VA ont en effet été poussés à mettre fin au lien privilégié qu’ils entretenaient respectivement avec le MR et le CD&V. Ces derniers ont joué la carte de la responsabilité et vont désormais entrer en concurrence avec leur ancien partenaire. Cet état de fait pose la question de l’avenir des partis privilégiant le radicalisme et l’affrontement communautaires, qui avaient une influence importante du temps de la « Belgique de papa ». Au Nord du pays, sans BHV et avec un axe CD&V / Open-VLD qui risque de mener une politique de centre-droit au niveau fédéral, on peut se demander sur quel créneau va se placer la N-VA ? Ce parti devra se baser uniquement sur la popularité record de Bart De Wever, qui ne pourra durer éternellement. Au Sud du pays, la situation semble encore plus compliquée pour le FDF vu que celui-ci n’a aucune implantation en Wallonie. Avec la scission de BHV, il ne peut en outre espérer que peu de sièges lors des prochains scrutins fédéraux. La survie même du parti, en dehors du parlement de la Région bruxelloise, est donc clairement en jeu.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Enfin, il va dorénavant falloir accepter que les Régions, avec leur territoire clairement défini, deviennent les piliers incontestables de notre Etat fédéral remodelé. De même, prendre en compte leur régime linguistique, leurs règles et leurs mécanismes de financement propres deviendra incontournable lors de prises de décisions importantes. Que ce soit lorsqu’on déménage, choisit une école pour son enfant ou installe une entreprise. </div><div style="text-align: justify;">Faut-il être pour autant regarder passer le train institutionnel et attendre gentiment la prochaine étape qui pourrait voir la dislocation définitive de notre pays ? Que du contraire ! Nous nous devons de saisir cette sixième réforme de l’Etat à bras le corps, ce qui doit impérativement passer par les citoyens. Le veulent-ils encore ? Selon les dernières enquêtes, plus de 75% des Flamands sont fiers d’être Belges et plus de 85% des Francophones souhaitent que ce pays ait un avenir. Que demander de plus en termes d’adhésion citoyenne ? Vive donc la Belgique…2.0 ! </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">L’important est de saisir les opportunités qui s’offrent à nous et de recréer du lien entre les gens, entre Bruxellois, Flamands, Wallons et Germanophones. Mettre, par exemple, sur pied des projets rassembleurs par-delà la frontière linguistique, dont l’efficacité se fera sentir par chacun : une foire de l’emploi à Courtrai destinée à procurer du travail aux habitants de Mouscron, Tournai et Ath ; une télévision fédérale bilingue sur le modèle d’Arte, afin d’apprendre à connaître l’autre, ou encore un événement culturel ou sportif d’envergure internationale. Les pouvoirs publics doivent idéalement emboiter le pas en rendant obligatoire l’enseignement de la deuxième langue nationale dans chaque Région (ce n’est pas le cas en Wallonie) ou en signant un accord de coopération culturelle entre les deux grandes Communautés du pays. Ces quelques exemples, parmi tant d’autres, montrent que de réelles améliorations de notre « vivre ensemble » peuvent être réalisées sans passer par des mois de négociations politiques à huit-clos. Il faut simplement de l’envie et de la volonté. A nous de jouer !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div>Gilles Vanden Burrehttp://www.blogger.com/profile/10638429763367717796noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4852193080895025605.post-42017319981698736272011-10-18T01:00:00.000-07:002011-10-18T01:03:22.714-07:00BPlus réclame un Ministre de la cohésion fédérale.<div align="justify">BPlus souhaite féliciter Elio Di Rupo et les autres négociateurs pour l'Accord papillon que nous estimons globalement positif. </div><br /><div align="justify"><strong>BHV </strong>est effectivement scindé de manière assez propre. BPlus aurait préféré lier l'introduction d'une circonscription électorale fédérale au lieu des compensations prévues. Seule une telle circonscription aurait en effet permis que tous les Belges soient traités électoralement de la même façon. </div><br /><div align="justify"><strong>La loi de financement</strong> est également tout à fait défendable. BPlus souhaiterait ajouter à sa mise en oeuvre une analyse, tous les 5 ans, des effets de cette loi sur les budgets de l’Etat fédéral et des entités fédérées, avec possibilité de réajustement, si nécessaire. </div><br /><p align="justify">En ce qui concerne <strong>le transfert de compétences</strong>, BPlus est heureux que l'essence des soins de santé, de la justice, du code de la route et de la protection civile demeurent finalement au niveau fédéral. En outre, la preuve est faite qu’avec la N-VA et le FDF à la table des négociations, aucun accord communautaire n'aurait pu être atteint.<br /><br />Ceci étant dit, <strong>BPlus est convaincu que le travail ne fait que commencer afin de construire de solides bases à cette Belgique 2.0, maintenant que les plans d’architecte viennent d’être déposés</strong>. Les mécanismes de coopération entre entités fédérées doivent être modernisés et les initiatives (citoyennes et politiques) jetant des ponts entre Communautés doivent être intensifiées.<br /><br />Avec l’objectif de lancer ces travaux de rénovation de la meilleure manière qui soit, <strong>BPlus demande au formateur de désigner un ministre chargé de la cohésion fédérale dans son futur gouvernement.</strong> Ce ministre aurait, notamment, les compétences suivantes :<br /><br /><strong>1)</strong> Favoriser la recherche d’un compromis lorsqu’il y a blocage ou désaccord entre les entités fédérées ou entre les entités fédérées et l’Etat fédéral. Il est crucial que nos différents niveaux de pouvoir puissent accorder leurs violons lorsqu’il s’agit de défendre notre position au niveau européen ou de traiter des dossiers très sensibles, tel l’avenir du holding communal actionnaire de Dexia.<br /><br /><strong>2)</strong> Inciter les Régions et les Communautés à passer des accords entre elles, que ce soient au niveau de l’emploi ou des politiques culturelles. Il y a en effet des manquements de collaboration criant dans ces domaines.<br /><br /><strong>3)</strong> Disposer de budgets spécifiques pour mettre sur pied de grands événements nationaux rassembleurs, qu’ils soient sportifs, économiques ou culturels.</p>Gilles Vanden Burrehttp://www.blogger.com/profile/10638429763367717796noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4852193080895025605.post-82401007384894113412011-10-01T08:32:00.001-07:002011-10-01T08:55:38.493-07:00Action BPlus du samedi 1/10 à Anvers pour le programme "Koppen".<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQAq33ZqXMQHLgD6Ht8Bbeucwazabm9v7sfSzmfrzX_BgN6IbbOJi4RSJFfQVlMDH2LPjMAK5Bk3WU-IQoP_e2iCjMkHHDPIxHquieHttg0nW-hJADgZK8PEWwxPTy8vP_iKEaON60zKI/s1600/Antwerpen+01-10+%25283%2529.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5658551851449833186" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 274px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQAq33ZqXMQHLgD6Ht8Bbeucwazabm9v7sfSzmfrzX_BgN6IbbOJi4RSJFfQVlMDH2LPjMAK5Bk3WU-IQoP_e2iCjMkHHDPIxHquieHttg0nW-hJADgZK8PEWwxPTy8vP_iKEaON60zKI/s320/Antwerpen+01-10+%25283%2529.jpg" border="0" /></a> <br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRJQi72KZVU0U_0WW5pLISGh_YpEzFcht2QGOATWUR_2zHhbpfDGI8JO6M6prmoBeGx1oc3UTvBVuUO9VrH6OMysMsdSdR857k839ieqSlbU0oZaFxlmFo_z_GDJFRb1b8TRkLglVYmAQ/s1600/Antwerpen+01-10+-+groep.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5658551234516229106" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 337px; CURSOR: hand; HEIGHT: 281px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRJQi72KZVU0U_0WW5pLISGh_YpEzFcht2QGOATWUR_2zHhbpfDGI8JO6M6prmoBeGx1oc3UTvBVuUO9VrH6OMysMsdSdR857k839ieqSlbU0oZaFxlmFo_z_GDJFRb1b8TRkLglVYmAQ/s320/Antwerpen+01-10+-+groep.jpg" border="0" /></a><br /><br /><br /><br /></div><br /><div><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrEwftx1cGS2HK19ohRpyWA6r8tqNxcwPWIe2biY6yM1iKI0Qqc0gvRSEgCKqxm0v9uEiK1g5XxFUbIOxIdIpNJTjI0ZvENJkq696-_dYeM48knCDJhjnaAoH7lIeDud6tExBT3tgc2dE/s1600/Antwerpen+01-10+%25283%2529.jpg"></a><br /><br /><br /><br /><br /><div><br /><br /><div align="justify"><br /><div align="justify"><br />Super action réalisée par BPlus ce samedi matin sur la Groenplaats à Anvers. Avec Ludwig Vandenhove (président CA de BPlus) et Vitalski Vialuv (humoriste flamand très connu et membre de BPlus), nous avons été à la rencontre des passants afin de sonder leur attachement à la Belgique, suivis par les caméras de l'émission "Koppen" de la VRT. En deux heures, nous n'avons croisé qu'une seule personne souhaitant la scission du pays, sur des dizaines de passants rencontrés. Au point que le journaliste de la VRT nous demandait explicitement d'essayer de trouver des séparatistes... Ceci étant dit, pas d'euphorie car il faudra bien sûr voir comment le reportage de jeudi prochain sera monté par la VRT. Mais s'il est réalisé avec l'objectivité requise, il ne fera que plaider notre cause et notre conviction envers les téléspectateurs: oui, la grande majorité des Flamands, Wallons et Bruxellois souhaitent continuer à vivre ensemble! Durant cette même émission "Koppen", les résultats d'une enquêtes réalisées (juste après l'accord sur BHV) auprès de 2.000 Flamands au sujet de l'avenir du pays seront aussi dévoilés... <em>Fingers crossed.</em></div><br /><br /><br /><div>Conclusion de ce beau samedi ensoleillé: le nouveau tube en Flandre ne sera bientôt plus <em>Waar is da feestje?</em> mais bien <em>Waar zijn de separatisten</em>? </div><br /><br /><div></div><br /><br /><div>RDV ce jeudi 6/10 sur EEN pour l'émission "Koppen".</div></div></div></div></div>Gilles Vanden Burrehttp://www.blogger.com/profile/10638429763367717796noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4852193080895025605.post-52744017683737346912011-09-17T10:52:00.000-07:002011-09-17T10:57:00.219-07:00Résultats action circonscription fédérale à Liège du 17/09. Yves Leterme plébiscité!<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmBb5pV0qLAlET5l78Hq_CIlKmaNokGf-TY9AdlGUsJzwBF7A35krQ8Il7daCWtdYNtBrvCR3I2S0o__7qsP_HeDrAAMXN35zqXpI3MRvxPYllOoJE-ZIoPH1StbY-xGJsj9EoCpGun9Q/s1600/Circ+nationale+-+17-09+%25283%2529.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5653388695488815074" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 240px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmBb5pV0qLAlET5l78Hq_CIlKmaNokGf-TY9AdlGUsJzwBF7A35krQ8Il7daCWtdYNtBrvCR3I2S0o__7qsP_HeDrAAMXN35zqXpI3MRvxPYllOoJE-ZIoPH1StbY-xGJsj9EoCpGun9Q/s320/Circ+nationale+-+17-09+%25283%2529.jpg" border="0" /></a><br /><br /><div>L'asbl BPlus a mené cette après-midi à Liège une action visant à promouvoir la circonscription fédérale. Voici donc les résultats des votes des 162 personnes ayant participé à ce vote fictif pour des listes et personnalités flamandes :</div><br /><div>- CD&V : 34,5%</div><br /><div>- SP-A: 17,9%</div><br /><div>- Groen: 17,9%</div><br /><div>- Open-VLD: 9,8%</div><br /><div>- NV-A: 3,7%</div><br /><div>- Vlaams Belang: 0,5% </div><br /><div></div><br /><div><strong>Voix de préférence:</strong> </div><br /><div>1) Yves Leterme: 33 voix</div><br /><div>2) Caroline Gennez: 17 voix</div><br /><div>3) Wouter Beke: 7 voix</div><br /><div>4) Guy Vanhengel: 5 voix</div><br /><div>5) Bart De Wever : 5 voix </div><br /><div></div><br /><div><strong>Bravo donc au Premier ministre actuel à qui, nous en sommes convaincus, ces résultats feront très plaisir avant de quitter notre pays pour ses nouvelles fonctions à l'OCDE!</strong></div><br /><br /><br /><div><strong></strong></div><br /><br /><br /><div></div>Gilles Vanden Burrehttp://www.blogger.com/profile/10638429763367717796noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4852193080895025605.post-89973284816318251632011-09-16T06:14:00.000-07:002011-09-16T06:15:19.427-07:00BPlus : action pour la circonscription fédérale – samedi 17 septembre à 14h – Liège.<p align="justify">L’asbl BPlus salue l’accord institutionnel qui s’est noué dans la nuit de mercredi à jeudi ainsi que les efforts et le courage des partis réunis autour de la table. <strong>Cet accord nous semble équilibré et permet aux Francophones, ainsi qu’aux Flamands, de sortir la tête haute des négociations. Nous ne pouvons cependant pas nous empêcher de regretter que l’instauration d’une circonscription fédérale ne fasse pas partie de ce compromis. </strong>Cette mesure aurait non seulement représenté une valeur ajoutée pour tous les Belges mais, surtout, aurait renforcé notre démocratie et notre système fédéral en permettant à tous les citoyens, Flamands et Francophones, de voter pour l’ensemble de leurs responsables politiques fédéraux. Aujourd’hui, il est en effet impossible pour les Wallons de voter pour Yves Leterme, Alexander De Croo ou Caroline Gennez alors que ceux-ci sont amenés à prendre des décisions, au niveau national, qui vont influencer leur vie quotidienne. Il en va de même pour les Flamands qui ne peuvent voter pour Elio Di Rupo ou Didier Reynders.<br /><br /><strong>BPlus a donc décidé de poursuivre la promotion de cette circonscription fédérale en organisant une simulation concrète ce samedi 17 septembre à partir de 14h à Liège, Place de la Cathédrale</strong>. Des centaines de Liégeoises et de Liégeois seront donc amenés à voter pour des partis et des responsables politiques flamands. Une annonce des résultats sera faite pour 17h.<br /><br />Une action similaire sera organisée dans les semaines à venir à Anvers.</p>Gilles Vanden Burrehttp://www.blogger.com/profile/10638429763367717796noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4852193080895025605.post-32435887945424207542011-09-14T07:16:00.000-07:002011-09-14T07:17:47.279-07:00Lettre ouverte à Olivier Maingain.<div align="justify">Cher Monsieur le Député-Bourgmestre,<br />Cher Monsieur Maingain,<br /><br /><br />Depuis une semaine environ, avec un point culminant durant le week-end des 10 et 11 septembre, vous ne cessez de torpiller les négociations institutionnelles en cours, cruciales quant à l’avenir de notre pays et au bien-être de ses habitants. Pour ce faire, vous utilisez une méthode qui a largement fait ses preuves dans le passé : stigmatiser l’autre Communauté (la Flandre en l’occurrence), la rendre coupable de tous les maux, affubler ses responsables politiques d’adjectifs peu flatteurs, voire insultants, et développer à l’extrême un langage guerrier. Comment en effet interpréter autrement vos récentes déclarations traitant les Flamands de « tricheurs » ou leur politique vis-à-vis de Bruxelles de « massacre » ? Sans oublier vos propos des dernières années comparant l’attitude du gouvernement flamand envers les bourgmestres non nommés à celle des Nazis durant l’occupation allemande ou qualifiant Yves Leterme « d’autiste ». C’est exactement le même procédé utilisé par Bart De Wever au Nord du pays lorsqu’il compare les Wallons à des junkies en manque d’argent flamand ou tolère les propos de Vic Van Aelst accusant les responsables wallons de « violer » la langue néerlandaise. Au niveau de la forme, c’est donc tout aussi odieux et inacceptable. Comme moi, vous savez que la violence verbale représente souvent un prélude à la violence physique et je n’ose imaginer que vous envisagiez de prendre une telle direction.<br /><br />Au niveau du fond de votre discours, je reconnais que vos positions sont différentes de celles de la N-VA, qui souhaite scinder le pays au plus vite. De votre côté, vous maintenez une position ferme (l’unique de votre programme à mon sens) : l’élargissement de la Région de Bruxelles-Capitale face à toute nouvelle revendication institutionnelle flamande. C’est votre droit le plus strict et cette position n’a rien de choquant à fortiori. Le problème est que nous évoluons dans une démocratie fonctionnant selon le système proportionnel et que toutes les idées de tous les partis ne peuvent donc pas être reprises. Le besoin de négocier et de trouver un compromis est par conséquent vital. Cette notion semble vous échapper et votre unique réaction lorsque votre programme n’est pas appliqué consiste à faire échouer l’ensemble des discussions. En d’autres termes, après moi le déluge, si on ne se plie pas à vos oukases. Vous avouerez que c’est tout à fait déplacé étant donné que votre formation politique, le FDF, ne représente que 2% des élus à la Chambre (3 sur 150). Vous qui mettez si souvent les droits démocratiques en avant, veuillez également balayer devant votre porte et ne prenez pas en otage les 9.940.000 Belges n’ayant pas voté pour vous.<br />Par ailleurs, vous vous présentez régulièrement comme un rempart contre le séparatisme, un ennemi des nationalistes flamands et un défenseur des droits électoraux des Francophones de la périphérie. Ces deux premiers chevaux de bataille étant partagés par l’asbl BPlus, je vous encourage plutôt à prôner l’instauration d’une circonscription électorale nationale. Celle-ci donnerait en effet la possibilité à tous les Francophones habitant en Flandre de voter pour des listes du Sud du pays, permettrait à chaque candidat de faire campagne de part et d’autre de la frontière linguistique, et créerait une véritable dynamique politique fédérale. En somme, un remède idéal au nationalisme flamand. Pourquoi ne défendez-vous donc pas cette mesure qui répondrait aussi à vos préoccupations ? Auriez-vous peur de vous présenter devant l’électeur flamand et de vous adresser à lui dans sa langue?<br /><br />Pour être tout à fait honnête, je vous soupçonne de défendre à tout prix l’élargissement de la Région bruxelloise pour des raisons purement électoralistes et émotionnelles. Au niveau électoral, la scission de l’arrondissement électoral de B-H-V signifie de facto la mort du FDF qui réalise en périphérie ses plus gros scores électoraux. En ce qui concerne la dimension émotionnelle, je comprends que votre Belgique rêvée soit celle de l’Expo’58, unitaire et dominée par une élite francophone unilingue. Mais depuis lors, au risque de vous décevoir, le monde a changé et la Belgique aussi. Nous vivons aujourd’hui dans un Etat fédéral, composé d’entités autonomes, avec des jeunes tournés vers l’Europe et le monde dès leurs études, des écoles d’immersion florissant en Wallonie et une économie globalisée accentuant l’interdépendance économique entre nos 3 Régions. Les combats de langues, frontières, couloirs et territoires sont dépassés depuis plusieurs générations. Et c’est tant mieux.<br /><br />Cher Monsieur le Député-Bourgmestre, cher Monsieur Maingain, vous avez bien sûr le droit de défendre vos idées, peu importe leur pertinence, mais je vous demande solennellement de dominer votre recours systématique à l’insulte et la caricature envers l’autre Communauté. Vous savez que nous sommes au cœur d’une négociation historique dont va dépendre le quotidien des 10 millions de Belges, en termes de pension, de pouvoir d’achat, de soins de santé et d’emploi. Ne faîtes pas tout basculer en vous rendant totalement imbuvable auprès des partenaires politiques du Nord du pays. Arrêtez de jouer au Churchill des temps modernes, les chars flamands ne sont pas à l’entrée de Bruxelles et les discours guerriers ne font, fort heureusement, plus recette en Europe occidentale depuis longtemps ! Redevenez raisonnable dans vos propos et votre comportement politique. Même si cela paraît fort improbable, je suis sûr que vous et votre parti en sortirez grandis, au même titre que la qualité du débat public dans notre pays.<br /></div>Gilles Vanden Burrehttp://www.blogger.com/profile/10638429763367717796noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-4852193080895025605.post-83581322486306783182011-07-13T07:47:00.000-07:002011-07-13T08:03:42.274-07:00Photos de la soirée du 11 juillet à Durbuy...<div>Près de 300 personnes se sont retrouvées ce lundi 11 juillet en plein coeur de Durbuy pour faire la fête et chanter en français, néerlandais et anglais avec Manou et Stan Van Samang!</div><br /><br /><div>Voici quelques photos:<br /></div><br /><br /><div><strong>Manou</strong> en première partie avec son fan club au 1er rang! La jeune chanteuse flamande habitant Durbuy nous a notamment interprété "Coment faire?" - chanson finaliste du concours Junior Eurosong 2009 - <a href="http://www.youtube.com/watch?v=XfeBka5N-Y4&feature=related">http://www.youtube.com/watch?v=XfeBka5N-Y4&feature=related</a> </div><br /><br /><br /><div><br /></div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5628849559089536770" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-cAMoFg9zUgNL6D7Wht3p8z7LnX15v7P1_cZF6jS-sbVmS7m5OfPHeIYfQ-7l7uFAWRdtu3t4Paeq4obD_ySCydgZPOpSkHLlqdMiK2jAHciXrf5NOtHZbOtrcYjhxZ0d0lBp9Rh8fC4/s400/Manou+01.JPG" border="0" /><br /><br /><br /><p><strong>Stan Van Samang</strong> pose avec des fans pendant les répétitions... De nombreux néerlandophones avaient fait le déplacement de très loin rien que pour le voir... Un vrai BV quoi!</p><br /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5628851051752018946" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdhA6B9_OB6ZUMsQ3DZbshUEZ-y-ksqjBM38Q5Yj1D6cIDrsoRnjUDQjwF_FY-pcRJe4ZReH44De2QS6jET6kvts_yVPpMUS6pblh84N1JgUgMmhT8r4feHDOShBhsCQ9HlqCY9cDZQBo/s400/SVS+02.JPG" border="0" /><br /><br /><br /><p>Ensuite, <strong>Stan Van Samang</strong> a vraiment mis le feu pendant 2h! Proficiat Stan!</p><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5628851670231852162" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2OZqdcMpufzeNEucFqGpxIPOCZbu1QLAR87Fa6iCkj0tnNOrLkTrrCZr9Sq3ukJrmlsVSaWRW2kB35u5zfBMr29FCRxWFJb8lXoNOhzBQVP1zBg-EiQXKRRuQKvQIsA7-pR1wv7KjAyQ/s400/SVS+03.JPG" border="0" /><br /><br /><br /><br /><p><br /><br /></p><br /><br /><br /><br /><br /><br /><div></div>Gilles Vanden Burrehttp://www.blogger.com/profile/10638429763367717796noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4852193080895025605.post-15158809280404065412011-07-08T04:39:00.000-07:002011-07-08T04:42:02.560-07:00Reactie van BPlus op NEEN van N-VA.<div align="center"><strong>B PLUS IS VOORSTANDER VAN DE VORMING VAN EEN REGERING ZONDER N-VA EN PLEIT VOOR EEN VOLKSRAADPLEGING INDIEN DE FORMATEUR VAN ZIJN TAAK ONTSLAGEN WORDT.</strong></div><strong><br /><div align="justify"><br /></strong><br />BPlus ziet de institutionele formateursnota van Elio Di Rupo als een uitstekende onderhandelingsbasis. <strong>In het bijzonder zijn we zeer verheugd dat het idee van een federale kieskring in de nota werd opgenomen</strong>. We herhalen dat zulke kieskring geen unitair maneuver is, maar een geschikte techniek om de democratie op het Belgisch niveau te versterken.</div><br /><div align="justify"><br /><strong>BPlus is evenwel gekant tegen de splitsing van de kinderbijslagen</strong> (onderdeel van de sociale zekerheid), ook al blijft de financiering federaal. De kinderbijslagen worden goed beheerd door de RKW (Rijksdienst voor Kinderbijslag der Werknemers) en de compensatiekassen. Overigens stellen zich hier geeen communautaire problemen.<br />BPlus spreekt zich als thema-vereniging niet uit over het sociaal-economisch luik van de nota Di Rupo.<br /><br /><strong>Tenslotte stelt B PLUS de negativistische houding vast van N-VA. Gezien deze partij zichzelf buiten spel zet, dient ernstig werk gemaakt te worden van de vorming van een federale regering zonder deze partij.</strong> Indien formateur Di Rupo ontslagen wordt zullen nieuwe verkiezingen niets oplossen. <strong>In dit geval pleit BPlus dan openlijk ook voor een volksraadpleging in de drie Regio's over de toekomst van het land.<br /></strong></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4852193080895025605.post-6814363014544568942011-07-08T04:36:00.000-07:002011-07-08T04:39:14.296-07:00Réaction de BPlus au NON de la N-VA.<div align="center"><strong><span style="font-size:130%;">BPlus souhaite la formation d’un gouvernement sans la N-VA et plaide pour une consultation populaire, en cas de démission du formateur. </span></strong></div><br /><br /><br /><div align="justify">BPlus considère la note institutionnelle du formateur Elio Di Rupo comme une excellente base de négociation. <strong>En particulier, nous sommes très heureux de constater que l'idée d'une circonscription électorale fédérale a été incluse dans la note.</strong> Nous répétons que cette circonscription ne constitue pas une manœuvre unitariste mais une technique appropriée afin de renforcer la démocratie au niveau de la fédération "Belgique".</div><br /><div align="justify"><br /><strong>Cependant BPlus s'oppose à la scission des allocations familiales</strong> (partie intégrante de la sécurité sociale), même si le financement en reste fédéral. Les allocations familiales sont bien gérées par l’ONAFTS (Office National des Allocations Familiales pour Travailleurs Salariés) et les caisses de compensation. En outre, sa gestion n'est en rien affectée par les problèmes communautaires. Etant donné ses objectifs et la nature de ses convictions, BPlus ne se prononce pas sur les aspects socio-économiques de la note Di Rupo.</div><br /><div align="justify"><br />Enfin, <strong>BPlus prend note de l'attitude négative de la N-VA. Vu que ce parti se met ainsi lui-même hors jeu, il faut sérieusement essayer de former un gouvernement fédéral sans ce parti</strong>. En cas de démission du formateur Di Rupo, de nouvelles élections ne résoudraient rien et <strong>BPlus plaide alors ouvertement pour une consultation populaire organisée par les trois régions sur l’avenir du pays.</strong></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4852193080895025605.post-36266323797642004702011-06-30T09:57:00.000-07:002011-06-30T10:00:09.287-07:00Wallons et Vlamingen fêtent le 11 juli in Durbuy!<div align="justify">Le syndicat d'initiative de Durbuy et BPlus ont le plaisir de vous inviter à célébrer le 11 juillet (fête de la Communauté flamande) à Durbuy.<br /><strong>Cet événement représente un geste d'ouverture et de tolérance entre les deux grandes Communautés du pays en ces temps de profonde crise politique</strong>. Le mouvement BPlus est en effet convaincu que les Régions doivent pouvoir se fêter mutuellement au sein d'un Etat fédéral moderne et digne du 21e siècle.<br /><strong>Nous sommes par ailleurs persuadés qu'il est urgent de construire des ponts entre les citoyens du Nord et du Sud du pays et d'arrêter les provocations réciproques afin d’assurer un avenir prospère à tous nos concitoyens.<br /></strong>Le syndicat d'initiative de Durbuy souhaite en outre remercier sa clientèle flamande qui chaque année lui renouvelle sa confiance et sa fidélité!<br /><br /><strong>Programme :<br /></strong><br />• <strong>Le midi</strong>, tous les restaurants de Durbuy proposeront un plat typiquement flamand.<br /><br />• <strong>A 15h</strong> : cocktail d'ouverture au centre ville en présence de Messieurs Philippe COURARD, Secrétaire d'Etat (PS), René COLLIN, Député provincial (CDH) et Ludwig VANDENHOVE, Bourgmestre de St-Trond (SP-A).Dès 15H, marché de produits wallons et flamands sur la Place aux foires.<br /><br />• <strong>A 20h</strong>: Concert gratuit sur le parc Roi Baudouin (centre ville) de <strong>Stan Van Samang</strong> avec, en première partie, <strong>Manou (Junior Eurosong).<br /></strong><br />Venez nombreux!<br /><br />Gilles Vanden Burre - asbl BPlus – 0473.65.26.78<br />Frédéric Cardinael - Syndicat d'initiative de Durbuy – 0477.32.41.48<br /><br /><strong>Présentation des artistes :<br /></strong><br />• Manou Maerten:<br />Cette jeune fille de 15 ans a représenté notre pays au concours Eurovision pour les enfants (Junior Eurosong) en 2009 avec la chanson « Comment faire ? », après avoir gagné le concours de présélection de la VRT. D’origine flamande, habitant Durbuy et parfaite bilingue, Manou représente à merveille la richesse multiculturelle de notre pays !<br /><br />Voici la chanson « Comment faire ? » qu’elle interpréta au concours Junior Eurosong en 2009 : <a href="http://www.youtube.com/watch?v=WEP_Kk7_jwo&feature=related">http://www.youtube.com/watch?v=WEP_Kk7_jwo&feature=related</a><br /><br />• <strong>Steven Van Samang :<br /></strong>Acteur et chanteur de 32 ans, très populaire en Flandre, Steven Van Samang s’est fait connaître à partir de 2001 dans la série télévisée Wittekerke sur VTM qu’il ne quittera qu’en 2007. Il joua en 2006 dans le film <a title="Windkracht 10: Koksijde Rescue (de pagina bestaat niet)" href="http://nl.wikipedia.org/w/index.php?title=Windkracht_10:_Koksijde_Rescue&action=edit&redlink=1">Windkracht 10: Koksijde Rescue</a> et continuera sa carrière d’acteur dans la série télévisée Vermist sur VT4.<br />En novembre 2006, Steven Van Samang est le vainqueur de l’émission <a title="Steracteur Sterartiest" href="http://nl.wikipedia.org/wiki/Steracteur_Sterartiest">Steracteur Sterartiest</a> sur la VRT qui propose à des acteurs et actrices connus de reprendre des tubes du moment. Dans la foulée, il signe un album avec le groupe EMI et se lance dans une carrière de chanteur en anglais. Son plus gros tube sera Scars qui atteindra la 1ère place de l’Ultratop flamand en 2007. Son dernier album, King in my head, est sorti en mars 2011.<br /><br />Voici le clip vidéo de Scars : <a href="http://www.youtube.com/watch?v=Z71J3lv80Uw">http://www.youtube.com/watch?v=Z71J3lv80Uw</a><br /></div>Gilles Vanden Burrehttp://www.blogger.com/profile/10638429763367717796noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4852193080895025605.post-21421246728562152952011-06-30T09:51:00.000-07:002011-06-30T09:53:41.274-07:00Wallons et Vlamingen fêtent le 11 juli in Durbuy!<div align="justify">De toeristische dienst van Durbuy en BPlus hebben het genoegen u uit te nodigen voor de Elfjuliviering te Durbuy. <strong>Deze viering komt als een teken van openheid en verdraagzaamheid tussen de twee grote Gemeenschappen van het land in deze tijden van diepe politieke crisis</strong>. </div><br /><div align="justify">De beweging BPlus is er immers van overtuigd dat het mogelijk moet zijn in een moderne federale staat dat de Regio's elkaars Feestdagen vieren.<br /><strong>Wij zijn er trouwens van overtuigd dat het absoluut noodzakelijk is dat er bruggen dienen gebouwd te worden tussen de burgers van het Noorden en het Zuiden van het land en dat men moet stoppen met elkaar voortdurend te provoceren en uit te dagen.<br /></strong>De toeristische dienst van Durbuy wenst bovendien haar Vlaams cliënteel te bedanken voor het jaarlijks hernieuwd vertrouwen!<br /><br /><strong>Programma :<br /></strong><br />• <strong>‘s middags</strong> : alle restaurants van Durbuy zullen een typisch Vlaamse schotel aanbieden op hun menu.<br /><br />• <strong>Om 15 u</strong> : openingscocktail in het stadscentrum in aanwezigheid van de Heren Philippe COURARD, Federale Staatssecretaris (PS), René COLLIN, Provincieraadslid (CDH) en Ludwig VANDENHOVE, Burgemeester van Sint Truiden (SP-A).Vanaf 15u : markt met Waalse en Vlaamse streekproducten op het plein ‘Place aux foires’.<br /><br />• <strong>Om 20u</strong>: Gratis concert in het stadscentrum ‘parc Roi Baudouin’ van <strong>Stan Van Samang</strong> met, als opening, <strong>Manou (Junior Eurosong).<br /></strong><br />Iedereen Welkom!<br /><br />Gilles Vanden Burre - vzw BPlus – 0473.65.26.78<br />Frédéric Cardinael – Toeristische dienst van Durbuy – 0477.32.41.48<br /></div><br /><div align="justify"><strong>Voorstelling van de artiesten :<br /></strong><br />• <strong>Manou Maerten:<br /></strong>Dit vijftienjarig meisje heeft ons land vertegenwoordigd bij het Eurosongfestival voor kinderen (Junior Eurosong) in 2009, met het liedje « Comment faire ? », dit na de preselectie door de VRT te hebben gewonnen. Ze is van Vlaamse oorsprong doch woont in Durbuy en is perfect tweetalig. Ze is dan ook een prachtig voorbeeld van de culturele rijkdom in ons land.<br /><br />Het liedje « Comment faire ? » dat ze zong op het Junior Eurosong festival kan u terugvinden : <a href="http://www.youtube.com/watch?v=WEP_Kk7_jwo&feature=related">http://www.youtube.com/watch?v=WEP_Kk7_jwo&feature=related</a><br /><br />• <strong>Stan Van Samang :<br /></strong>Deze acteur en zanger is minder gekend in Wallonië, doch behoeft geen inleiding meer in Vlaanderen. Stan Van Samang is er een ‘BV’ sinds 2001 door zijn deelname aan de serie Wittekerke, tot 2007. Ook trad hij op in de film <a title="Windkracht 10: Koksijde Rescue (de pagina bestaat niet)" href="http://nl.wikipedia.org/w/index.php?title=Windkracht_10:_Koksijde_Rescue&action=edit&redlink=1">Windkracht 10: Koksijde Rescue</a> en de serie Vermist . In 2006 won hij de liedjeswedstrijd <a title="Steracteur Sterartiest" href="http://nl.wikipedia.org/wiki/Steracteur_Sterartiest">Steracteur Sterartiest</a>.<br />Tevens nam hij een plaat op bij de maatschappij EMI en ontwikkelde een Engelstalige zangcarrière. Zijn grootste hit werd Scars die de eerste plaats haalde in de Ultratop in 2007. Op <a title="23 november" href="http://nl.wikipedia.org/wiki/23_november">23 november</a> <a title="2007" href="http://nl.wikipedia.org/wiki/2007">2007</a> verscheen zijn eerste album <a title="Welcome Home (album)" href="http://nl.wikipedia.org/wiki/Welcome_Home_(album)">Welcome Home</a>. Zijn laatste album, King in my head, kwam uit in maart 2011.<br /><br />Voor de videoclip van Scars : <a href="http://www.youtube.com/watch?v=Z71J3lv80Uw">http://www.youtube.com/watch?v=Z71J3lv80Uw</a><br /><br /><br /></div>Gilles Vanden Burrehttp://www.blogger.com/profile/10638429763367717796noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4852193080895025605.post-21087106898225333382011-06-24T02:13:00.000-07:002011-06-24T02:18:43.195-07:00Affiche pour les fêtes du 11 juillet à Durbuy.<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWZbPZKPuShm2e2QnqyHqzDxYdAYkBRW7Tqs4Hur0q4IHvyqhJZUAo_ocQY6LsR9CokzCC7qtQj6TiGZiBFOBPd2EuNFZNWx84L3_tDegYgqA4GlDRUchR98MI3jOGr4_E3dENDp3A9L8/s1600/Affiche-Durbuy-bilingue.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5621712707577203618" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 283px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWZbPZKPuShm2e2QnqyHqzDxYdAYkBRW7Tqs4Hur0q4IHvyqhJZUAo_ocQY6LsR9CokzCC7qtQj6TiGZiBFOBPd2EuNFZNWx84L3_tDegYgqA4GlDRUchR98MI3jOGr4_E3dENDp3A9L8/s400/Affiche-Durbuy-bilingue.JPG" border="0" /></a><br />Merci de diffuser et d'en parler autour de vous! Surtout que nous avons la chance d'avoir une véritable star flamande, <strong>Stan Van Samang</strong>, qui se produira en soirée... <strong>World Première en Wallonie!<br /><br /></strong><br /><br /><div></div><br /><br /><br /><br /><div></div><br /><br /><br /><br /><br /><br /><div></div>Gilles Vanden Burrehttp://www.blogger.com/profile/10638429763367717796noreply@blogger.com0