mercredi 12 septembre 2012

Le Vif remet le couvert contre la Belgique! Pourquoi?

Dans un message du 28 mai dernier, je dénonçais déjà les méthodes du Vif/L'Express qui avait monté un dossier de toute pièce afin de conclure à la séparation inéluctable de la Belgique: http://uneautrebelgique.blogspot.be/2012/05/le-vif-devenu-lallie-objectif-de-la-n.html

Avec l'édito de ce 12 septembre, Thierry Fiorilli (déjà auteur du dossier paru en mai dernier) remet le couvert en déclarant que supporter les Diables Rouges était en fait anachronique voire, pire, revenait à se rendre coupable d'aveuglement vu que la fin du pays est programmée pour juin 2014, au lendemain des élections fédérales, régionales et européennes. C'est vraiment n'importe quoi. Je n'en veux bien sûr pas au journaliste de ne pas partager mon enthousiasme par rapport au "vivre ensemble" à la belge mais à ses envolées éditoralistes basées uniquement sur de l'idélogie et de vagues constatations. Aucune trace d'analyse critique ou nuancée. C'est à mes yeux incompréhensible pour un hebdomadaire de qualité comme Le Vif. Même la presse flamande engagée ne pratique pas de telles méthodes.

Pour s'en convaincre, comparons l'édito du Vif avec un article paru dans le Standaard quelques jours auparavant sur le même sujet: les Diables Rouges et le communautaire. Le premier n'est basé que sur des considérations simplificatrices et non étayées menant tout droit à la dislocation du pays.

http://www.levif.be/info/levif-blog/les-editos-du-vif/les-diables-rouges-dansent-sur-nos-ruines/opinie-4000176429533.htm

L'article du Standaard (journal historiquement flamingant), quant à lui, se demande comment tant de Flamands peuvent voter N-VA et supporter l'équipe belge de foot. Plusieurs personnalités sont interrogées (sportifs et politologue) et l'article est rédigé tout en nuance avec une conclusion équilibrée, dénuée d'idéologie.

http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20120910_00291306

Ma seule question à la rédaction du Vif est donc la suivante: pourquoi? Pourquoi s'acharner à taper sur la Belgique de manière systématique et idéologique, sans chiffres, enquête ou analyse digne de ce nom?